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Notre-Dame de la Légion d'Honneur
Historique de la construction (1)

 

Longué (Cassini)

Longué autrefois

Autrefois, notre commune s'appelait Thenais.
Ce nom (du celtique Tanais) avait été emprunté à la rivière qui la traversait, et qui prendra par la suite le nom d'Anthan, puis de Lathan.

A cette époque, il n'y avait pratiquement pas de ponts, et les endroits aisés pour franchir les nombreux bras des cours d'eau qui s'écoulaient vers la Loire étaient peu nombreux.
Les gens prirent l'habitude d'appeler l'un de ces passages le long-gué, puis tout simplement Longué.



Au début du XIe siècle, on trouvait deux agglomérations bien distinctes :

- L'une, la plus ancienne, s'élevait à l'emplacement de ce qu'on appelle aujourd'hui le Vieux-Bourg.
C'est là qu'était construite l'église paroissiale, où les habitants venaient prier Notre-Dame de Thenais.

- L'autre se tenait aux alentours du château (notre actuelle mairie) et des gués permettant le passage du Lathan.

Dépendant de seigneuries différentes, elles étaient reliées par un petit chemin empruntant le tracé actuel des rues de l'Aumônerie et du Dr Tardif.

Vieux Longué


Notre Dame de Thenais

Depuis toujours, les crues de la Loire ont compté parmi les catastrophes qui appauvrissent régulièrement les populations de la vallée.

Les premiers travaux pour tenter d'en minimiser les effets datent du temps de Charlemagne, mais ce n'est qu'à partir du XIIe siècle (avec Henri II Plantagenêt) que les turcies mises en place au cours des siècles seront remplacées remplacées par de véritables levées.

En Anjou, Jeanne de Laval, puis surtout le programme de levées insubmersibles mis en place par Colbert donnèrent à la vallée l'aspect que nous lui connaissons.


Mais pendant toutes ces périodes, les inondations furent nombreuses et l'église Notre Dame de Thenais eut beaucoup à en souffrir.

De restauration en restauration, elle devenait de plus en plus fragile, et les actes dont elle eut à souffrir au moment de la révolution précipitèrent son état de dégradation.




Notre Dame de Thenais



En 1845, la vieille église était dans un état tel qu'on craignait des accidents.
Le chœur, l'abside, le clocher menaçaient de tomber en ruines. L'un des clochetons qui flanquaient la tour était tombé, les autres commençaient à se séparer de la flèche.
Les murs étaient rongés par l'humidité ; les enduits n'existaient presque plus, des crevasses apparaissaient.
Et par dessus tout cette église était devenue bien trop petite pour une population de 4000 habitants.

Dès son arrivée en 1847, l'abbé Hubert lança le projet de construction d'une nouvelle église.
L'emplacement qu'il choisit se trouvait entre la Ville et le Bourg, sur une hauteur à l'abri de toute humidité.
Le 3 décembre 1848, le terrain fut acheté à M. Longueval par la fabrique pour la somme de 12 000 francs.

L'édifice prévu par l'abbé Hubert était beaucoup plus important que celui que nous connaissons actuellement.
Mais faute du soutien de la municipalité, il ne pouvait disposer des sommes nécessaires à sa construction.
Les diverses démarches qu'il entreprit sans succès pour assurer le financement de ses travaux eurent bientôt raison de sa santé, et les murs étaient à peine sortis de terre lorsqu'il mourut en 1851.

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Association Notre Dame de la Légion d'Honneur - mis à jour le 21/12/13
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