Notre-Dame de la Légion d'Honneur
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La chaire
Grâce au montant des dons reçus, l'abbé Massonneau put non seulement donner à son église un aspect architectural imposant,
mais également la doter d'un mobilier de qualité.C'est le cas en particulier de la chaire, adossée au dernier pilier quand on remonte la nef, côté Evangile comme le veut la tradition.
Elle a été réalisée d'après les dessins de l'abbé Choyer
Ses panneaux latéraux représentent les quatre évangélistes, debout sur leurs symboles :
- l'aigle pour St Jean
- l'homme pour St Matthieu
- le taureau pour St Luc
- le lion pour St Marc
En savoir plus sur les symboles des quatre évangélistes
Le panneau du haut représente le Christ, une main tenant le Livre et l'autre levée pour bénir.
Les autels
Les autels latéraux
Chaque transept possède son autel, agrémenté de festonnages fournis.
L'autel de droite représente St Joseph, accompagné, conformément à la tradition, par l'Enfant-Jésus.
Celui de gauche est dédié à St Vincent de Paul.
Il y est représenté confiant une petite fille à une religieuse qui porte déjà un petit enfant sur son bras.
Longué accueillait effectivement depuis 1698 une communauté des Filles de la Charité.
L'une de leurs missions est en particulier de visiter et soigner les malades, mission qu'elles assureront jusqu'à la construction (en grande partie grâce à l'abbé Massonneau) du nouvel hôpital en 1874.
Le maître-autel
Il se situe à la croisée des transepts, dans une position surélevée par rapport à la nef (de même que le reste du choeur).
Il possède un bas relief réalisé lui aussi sur les dessins de l'abbé Choyer, et entièrement consacré à la Gloire de la Vierge Marie.
Dans son livre Notre-Dame de la Légion d'Honneur, Charles Baussan en donne la description suivante :
La gloire de Marie ! [...] la Vierge incarne l'honneur, est l'honneur.
La verrière de sa chapelle le dit ; à l'endroit le plus auguste de l'église, le bas-relief du grand autel le redit.
Assise au milieu, dans une auréole que portent en haut deux anges, et au-dessus d'un faisceau de drapeaux français et d'une panoplie, la Vierge tient dans ses bras l'Enfant.
Dans le ciel, deux groupes de soldats et d'autres personnages : Judas Macchabée, Judith, Longin, sainte Hélène, etc., l'honneur conquis au service de Dieu : la croix glorifiée.
Sur la terre, à droite et à gauche de la Vierge, tout le peuple chrétien l'acclame et la prie.
A sa droite, l'armée : un zouave, un chasseur d'Afrique à cheval, un artilleur près de son canon ;
la famille : pères, mères et enfants ;
les lettres, les sciences et les arts: un écrivain, un géographe, un sculpteur.
A gauche de la Vierge, la marine : des matelots, près des mâts, l'officier de quart qui fait le point ;
la charité : une Soeur de saint Vincent de Paul agenouillée devant le lit d'un malade qui se soulève de sa couche ;
la magistrature et le barreau : un juge et un avocat ;
le clergé : un évêque (Mgr Angebault), un prêtre (l'abbé Massonneau).
Petits et grands, riches ou pauvres, tous lui disent, chacun à sa manière :
Tu honorificentia populi nostri (Vous êtes l'honneur de notre peuple).
La fresque de la Vierge
Elle est l'oeuvre de Léon Toublanc qui l'a réalisée en 1952.
Il voulait par là montrer sa reconnaissance envers la ville de Longué, où il avait trouvé refuge pendant la guerre.
L'orgue
L'orgue
se situe au fond du choeur, à proximité de la chapelle Notre Dame de Thenais.L'original avait été installé par l'abbé Massonneau en 1894.
Si le buffet (bien que remanié) reste celui d'origine, l'instrument a été entièrement reconstruit en 1978-80, puis à nouveau enrichi en 1987.
La réfection des orgues a été l'un des éléments moteurs de la fondation de l'Association des Amis de Notre Dame de la Légion d'Honneur.
Une page spécifique détaille la genèse et les caractéristiques techniques de l'instrument.
