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NOTRE-DAME DE LA LÉGION D'HONNEUR CETTE ÉGLISE DÉDIÉE A LA SAINTE VIERGE Ces verrières ont été exécutées |
La fabrication des vitraux fut confiée à une jeune entreprise de Tours. Son créateur, Julien-Léopold Lobin, peintre verrier, se distingue de ses contemporains en ce qu'il a su transgresser les règles de l'époque, qui voulaient que le verrier reproduise à l'identique les concepts du Moyen-âge, pour allier dans son oeuvre les techniques modernes, l'art et l'archéologie.
A l'origine, les fenêtres de la nef étaient simplement garnies de "verres blancs". Seules celles du transept, du choeur et de la chapelle de la Vierge possédaient vitraux.
Pour chacune la croix de la légion d'honneur figure à la pointe de l'ogive, au dessus de représentations de saints ou de chevaliers du Christ.
Elle figure également au centre des trois rosaces qui ornent les transepts et la tour du clocher.
Comme pour les autres fenêtres, les teintes des verres de ces rosaces sont différentes en fonction de leur emplacement, afin de profiter au maximum des conditions de lumière en fonction de l'heure du jour.
Les verres de la rosace Ouest ne sont pas d'époque, elle a été restaurée par Jacques Juteau.
Dans les années 1950, la nef a été dotée de vitraux également réalisés par Jacques Juteau.
Leurs médaillons évoquent les litanies de la Vierge : Maison d'or, Porte du Ciel,Rose mystique, Tour de David, Tour d'Ivoire, Vase d'Honneur.
En 1996, un vitrail réalisé par Mireille Juteau, et commémorant le martyre de Jacques-Gabriel Gallais pendant la révolution, a été installé en bas de la nef, à proximité de la porte latérale gauche.
Trois grandes verrières dominent le choeur.
Au centre, St Pierre, et le Christ qui envoie ses apôtres porter son enseignement.
Au bas de la fenêtre, quatre médaillons représentent les crucifiements du Christ et de St Pierre, et les bâtisseurs de l'église Mgr Angebault, l'abbé Hubert et l'abbé Massonneau.
A gauche, Ste Hélène, celle qui retrouva la Vraie Croix, et St Louis.
A droite, St Maurice et St Martin, deux autres soldats du Christ.
Au bas de ces deux vitraux, des médaillons racontent la vie de ces saints.
Les verrières du transept représentent d'autres chevaliers du Christ : Evangélistes, Pères ou Docteurs de l'Eglise.
A gauche en regardant l'autel, St Luc et St Matthieu, St Augustin et St Jérôme.
A droite, St Jean et St Marc, St Basile et St Jean Chrysostome.
Autour de l'abside, deux groupes distincts sont représentés :
Sur la gauche, des figures de l'ancien testament : Moïse et Aaron, David et Judith, Isaïe et Judas Macchabée.
Sur la droite, des personnages des temps chrétiens : Godefroi de Bouillon et Jeanne d'Arc, Charlemagne et Saint Léon le Grand, Constantin
et Clovis.
Conformément à la tradition, l'artiste a fait figurer dans son oeuvre le pricipal artisan du projet, en donnant à Clovis une figure assez facilement reconnaissable comme celle de l'Abbé Massonneau.
Dans la chapelle de la Vierge, les deux verrières du fond portent à leur sommet les portraits du patron et de la patronne des deux donatrices : St Louis et Ste Rose.
Le vitrail central évoque pour sa part quatre des mystères joyeux et trois mystères glorieux :
- l'Annonciation,
- la Visitation,
- la Nativité de Notre-Seigneur,
- la Présentation au Temple,
- la Descente du Saint-Esprit dans le Cénacle,
- l'Assomption,
- le Couronnement de Marie.
Ils sont représentés sous la forme de médaillons qu'encadrent des grisailles style XIIIe siècle.
De conception plus moderne, ils ont été réalisés par Jacques Juteau au début des années 1950.
Leurs oculi (partie supérieure) trouvent leur inspiration dans les litanies de la Vierge
en remontant du bas de la nef vers le choeur, on trouve ainsi
Jacques-Gabriel Gallais, originaire de Longué où il a passé toute sa jeunesse et les premières années de son ministère, était déjà à l'honneur dans l'église Notre Dame de la Légion d'Honneur : dans le transept gauche, un tableau et une plaque mentionnaient ses origines et sa fin tragique.
Suite à la célébration du bicentenaire des massacres de Septembre (1792), un vitrail créé par Mireille Juteau a été installé en 1996 au bas de la nef.
Il représente le martyr dans sa partie gauche, et à droite le perron des Carmes, lieu du massacre, tel qu'on peut le voir de nos jours dans l'enceinte de
l'Institut Catholique de Paris.