Notre-Dame de la Légion d'Honneur
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Le Trésor de Notre Dame de la Légion d'Honneur
Le mot
Trésor est un peu abusif !
Notre Dame de la Légion d'Honneur ne rivalisera jamais avec les grandes églises et cathédrales pour la richesse de son patrimoine.
Elle possède cependant certains objets dignes d'intérêt qui méritent d'être mentionnés.
Parmi eux, certains sont visibles à l'intérieur de l'église, d'autres, pour des raisons de sécurité, sont gardés à l'abri de la vue du public.
Les bénitiers
Situés de part et d'autre de l'entrée principale, ils proviennent de l'ancienne église
Notre-Dame de Thenais.
Celui de gauche
(un ancien baptistère ?) est de facture romane
et peut être daté du XIIe siècle.
Celui de droite était à l'origine les Fonds-Baptismaux
de l'ancienne église.
C'est sur eux que fut baptisé le Bienheureux
Jacques-Gabriel Gallais en 1754.
Le christ et l'ancienne statue de la Vierge
Sur
le pilier face à la chaire, un christ qu'on pourrait
penser provenir de l'ancienne église.
En fait l'inscription portée dans son cartouche :
"Mission de 1867"
montre qu'il est beaucoup plus récent.
A gauche de l'autel, se trouve une statue de la Vierge,
visiblement très ancienne, sans lien direct
avec la vie de la paroisse de Longué.
Elle a été découverte il y a relativement peu de
temps (1985) sur la commune de St Philbert
sans qu'on en sache la provenance exacte.
Les Objets du Culte
Un certain nombre d'objets du culte de l'église
Notre-Dame de la Légion d'Honneur sont recensés à l'inventaire du patrimoine. Pour des raisons de sécurité, ils ne sont pas conservés dans l'église.
Une des pièces
principales de cet inventaire est sans aucun doute l'
Ostensoir.
La croix de la Légion d'Honneur ne brille pas seulement dans les vitraux :
elle est également l'ornement principal de cet ostensoir, dans une œuvre d'art spécialement créée par les maîtres joailliers
Mellerio.
Autrefois, lors des grandes cérémonies comme la Fête-Dieu, aux Saluts, elle devenait ainsi la vraie Croix : comme celle du Calvaire, elle portait le Christ.
Cet ostensoir ne date pas de la période de l'
abbé Massonneau.
Il a été offert à
Notre Dame de la Légion d'Honneur par
madame Duveau en 1921, année du cinquantenaire de la proclamation de Saint Joseph, comme patron patron de l'Eglise catholique.
Parmi ces objets conservés, on trouve également
- des
calices et
patènes du XVIIe siècle
- un ciboire des malades du XVIIIe siècle
- des
burettes et plateau de la première moitié du XIXe siècle, signés par l'orfèvre parisien
François-Joseph Bertrand.
- une paire d'
encensoirs du XIXe siècle, signés par l'orfèvre parisien
Philippe Adolphe Dejean.
Le calice et la patène de l'abbé Massonneau sont signés par l'orfèvre parisien
Thierry Marie.
Le calice porte l'inscription :
"J.MASSONNEAU, CURE DE LONGUE, 24 AOUT 1812, 17 NOVEMBRE 1836, 13 MAI 1894"
Dans le déambulatoire
A proximité de la chapelle Notre-Dame de Thenais se trouve sur le mur une
plaque à la mémoire de l'abbé Massonneau.
Elle exprime la reconnaissance de ses paroissiens à celui qui a profondément modifié leur vie.
On y rappelle qu'il n'a pas simplement construit l'
église, mais également le
presbytère,
les
écoles catholiques, ainsi que l'
hôpital.
Non loin de cette plaque, deux maquettes évoquent la vie de Longué autrefois.
Elles ont été réalisées par
Mr Cordier, en se basant sur des documents d'époque.
L'une est la reproduction de l'ancienne église
Notre Dame de Thenais,
l'autre celle de la vie quotidienne
au début du XIXe siècle.
La chapelle absidiale
Notre Dame de Thenais possède elle aussi son propre patrimoine