Notre-Dame de la Légion d'Honneur
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Les cloches
La
tour de
Notre Dame de la Légion d'Honneur abrite quatre cloches.
La plus petite est un héritage de l'ancienne église
Notre Dame de Thenais, et n'est plus utilisée depuis l'électrification.
Fondue en 1817, elle porte la devise
"Dieu protège la France"
Trois autres plus imposantes l'accompagnent, sans pour autant former un carillon.
Accordées en "Pater Noster" (Do, Ré, Mi), elles sonnent régulièrement pour les événements religieux, ainsi que trois fois par jour pour l'angélus.
L'accès au clocher étant impossible durant les travaux, cette partie sera complétée ultérieurement
La statue Notre dame de la Légion d'Honneur
Situation
En sortant de l'église, si on traverse son parvis et le jardin qui le prolonge, on arrive sur l'avenue Victor Hugo.
A son extrémité, près du Lathan, se dresse sur la place du même nom la statue de
Notre Dame de la Légion d'Honneur.
La Vierge se dresse sur socle posé sur une terrasse d'ardoise.
Elle porte au cou la médaille de la Légion d'Honneur Derrière elle s'élève un portique en arc de cercle, composé de quatre colonnes qui supportent un entablement complet. L'ensemble évoque nettement les monuments de la Grèce
antique, et plus particulièrement sa source d'inspiration, le Parthénon d'Athènes (1).
(1) D'après G. Giraud "Longué au fil du temps"
Historique
L'initiative de sa construction revient à l'
abbé Gerfaut. Au début de la seconde guerre mondiale, voyant les soldats de Longué qui avaient été faits prisonniers et envoyés en Allemagne, il avait fait le voeu de
remercier de cette manière la Vierge si tous revenaient vivants.
Tous revinrent sains et saufs, mais l'abbé Gerfaut, décédé en 1941, ne put tenir sa promesse. Ce fut son successeur, l'
abbé René Loire, qui s'en chargea.
L'oeuvre fut réalisée sur les plans de l'artiste-architecte
Gabriel Loire, maître-verrier à Chartres, la mise en place par l'entrepreneur longuéen
Léonce Auvray.
L'installation fut l'objet d'une manifestation grandiose : lors de la cérémonie de clôture de la Mission paroissiale de 1848, un défilé-procession accompagna le char de la statue par les rues pavoisées de la ville jusqu'à la place
Victor Hugo.
Dans son livre, G. Giraud cite le chiffre de 4000 personnes ....